L’atomiseur reconstructible est un produit de vape, dont la spécificité est qu’il possède un plateau de montage en lieu et place d’une résistance préfabriquée. Il permet ainsi au vapoteur d’effectuer son propre montage. Moins simple à utiliser que le clearomiseur, le reconstructible est principalement réservé aux vapoteurs les plus expérimentés.
Le reconstructible
Un atomiseur reconstructible est un matériel qui permet au vapoteur de réaliser sa propre résistance. Plutôt que d’opter pour un consommable et de changer régulièrement la résistance fabriquée, le reconstructible permet de s’adonner à des jeux de mélanges. C’est un dispositif composé à la base des éléments du clearomiseur et d’un plateau de montage qui à son tour est constitué de plots positifs et négatifs.
Le montage fabriqué avec les reconstructibles se compose de coton et d’un fil résistif qui se visse sur les plots du matériel. Pour fabriquer le coil, le vapoteur a de nombreuses options. Il peut choisir la création A à Z avec une bobine de fil résistif ou utiliser des coils préfabriqués. Le coil sert à accueillir le coton imbibé d’e-liquide vaporisé ce qui permet de créer des vapeurs.
Faire ses propres montages nécessite toutefois une dextérité et quelques connaissances importantes comme la loi d’ohm. De même, le vapoteur doit posséder et savoir utilisé les outils dédiés pour la tâche comme le tournevis ou clé Allen et la pince à tête en céramique. Après quelques essais infructueux, la plupart des vapoteurs parviennent à réaliser leurs propres résistances et utiliser parfaitement le reconstructible. La gestuelle est assez simple et les plus doués y vont même les yeux fermés.
Les reconstructibles sont-ils uniquement dédiés aux vapoteurs expérimentés ?
Le reconstructible offre une expérience de vape très riche pour certains. Bien que la fabrication des résistances requiert un peu d’expérience, les nouveaux vapoteurs peuvent également s’y essayer. La principale condition est de s’intéresser au principe du reconstructible et d’évoluer étape par étape. Il est recommandé pour ces derniers de commencer avec les montages les plus faciles puis d’évoluer progressivement.
Les drippers ou mono coils sont conseillés pour débuter avec les atomiseurs. Pour les anciens vapoteurs, les doubles et bottom coils peuvent être utilisés sans problème. Par ailleurs, pour utiliser les reconstructibles, il s’avère nécessaire de prendre en compte les précautions essentielles et de faire un bon choix de matériel.
Comment se lancer efficacement dans les atomiseurs reconstructibles ?
Le reconstructible est un outil économique qui permet de travailler directement avec les matières premières. Il offre une vape sur mesure et sert à construire la résistance en fonction de ses préférences. Il n’y a pas d’interopérabilité optimale et le matériel de base reste toujours disponible. Pour faire du reconstructible, il est important d’avoir certains outils et consommables comme le fil résistif et le matériau capillaire (fibre ou coton).
Une paire de ciseaux fins et coupants, un tournevis adapté à l’atomiseur et une pince coupante sont également nécessaires. D’autres accessoires tels que l’ohm-mètre et un dispositif de nettoyage du matériel ont aussi leur utilité. Par ailleurs, les atomiseurs reconstructibles sont différents, mais le principe de montage est identique. Chaque plateau ayant ses spécificités, le vapoteur doit identifier les pôles et distinguer le positif du négatif avant de commencer son montage.
Le positif est généralement monté sur un isolant en plastique visible pendant que le négatif est en contact direct avec le métal du plateau. Après cela, le vapoteur doit repérer le flux d’e-liquide et déterminer le positionnement de la fibre. Pour y arriver, il lui faut déduire un axe en fonction de l’alignement des pôles et calculer la longueur de la fibre. Il existe généralement des trous ou rigoles sur le plateau qui servent à communiquer avec le tank. C’est sur cette surface qu’il faudra longer le coton ou la fibre.