Les cigarettes électroniques suscitent de nombreux débats depuis leur apparition en 2007. Pour déterminer si oui ou non la vapoteuse est nocive, diverses études ont été menées. Seulement, les avis demeurent mitigés et le public n’a pu obtenir plus d’éclaircissements. Faut-il encore se fier aux rapports qui dénoncent la toxicité de la cigarette électronique ? La recherche scientifique est elle influencé par des lobbies ?
Que disent les différentes études scientifiques sur la cigarette électronique ?
Le vapotage est une pratique sujette à la controverse, en raison des nombreux rapports le concernant. Il y a d’une part ceux qui dénoncent sa dangerosité et d’autre part ceux qui le présentent comme une solution au tabagisme.
Comparaison entre les niveaux de toxicité de l’e-cigarette et de la cigarette traditionnelle
Diverses études de toxicité menées sur des animaux et des cultures cellulaires ont permis d’exposer les risques du vapotage à court terme. L’une d’elles a été menée en 2018 par Kamilari et Al. Cette étude a permis de mettre en évidence la présence de certains métaux lourds dans les e-liquides.
Parmi ces éléments figurent le plomb, le cuivre, le cadmium, et l’arsenic pour ne citer que ceux-là. L’étude précise toutefois que la concentration de ces métaux dans les e-liquides est en-dessous du niveau défini par les réglementations sanitaires.
Par ailleurs, la vapeur produite par l’e-cigarette contiendrait autant de substances toxiques que la cigarette traditionnelle. Il s’agit notamment du goudron et du monoxyde de carbone. Cependant, le propylène glycol (PG) présent dans l’e-liquide est un produit non-toxique puisqu’il sert également d’additif alimentaire.
Toutefois, en raison des problèmes méthodologiques, dont l’absence d’un suivi sur le long terme et les résultats obtenus sur de petits échantillons, des doutes subsistent.
Étude sur les impacts de la cigarette électronique sur la santé
Il existe bien un risque de cancer pour les consommateurs de tabac, en raison de substances cancérigènes qu’il contient. Le chrome, l’arsenic et le monoxyde de carbone n’en sont que quelques-unes. Ces substances sont présentes dans la fumée de cigarette traditionnelle, et elles apparaissent en quantité beaucoup plus faible dans la vapeur d’e-cigarette. Le vapotage présenterait moins de risques pour la santé des consommateurs que la cigarette conventionnelle.
En revanche, aucune étude n’a pu relever les risques de l’usage des dispositifs de vapotage sur le long terme. Par mesure de sécurité, il a été déconseillé aux non-fumeurs de recourir à la cigarette électronique.
Quelle est la position de l’OMS concernant l’usage de la vapoteuse ?
L’opinion de l’OMS concernant l’usage de la cigarette électronique a surpris plus d’un. Voici ce que l’Organisation Mondiale de la Santé pense du vapotage.
Une confirmation des doutes à propos de l’e-cigarette
De nombreuses études suggèrent que le vapotage comporte des risques de cancer. Une étude a été menée par l’équipe de recherche de l’Université de Duke. Elle affirme que chaque mélange d’arômes et de solvant produit des composés toxiques à des niveaux élevés. Il en est de même quand les liquides d’e-cigarette sont stockés.
L’OMS quant à elle, décrit la cigarette électronique comme un produit incontestablement nocif. Elle met en avant les risques de maladies cardiovasculaires, d’irritation de la gorge et des voies respiratoires. Selon cette institution, il ne faudrait pas promouvoir la vapoteuse comme aide au sevrage tabagique. Ces propos ont suscité l’indignation des experts et ont contribué à l’augmentation du nombre de recherches sur la cigarette électronique.
Quelques précisions sur la toxicité de la vapoteuse
Il est important de fournir quelques précisions sur le niveau de toxicité des cigarettes électroniques. En réalité, les composés toxiques cités plus haut sont les facteurs de la réponse inflammatoire qui augmente la fréquence cardiaque et la pression artérielle. La mort de plusieurs cellules pulmonaires peut être provoquée par ces produits, même dans des concentrations assez faibles.
Les mélanges chimiques instables libérés par la cigarette électronique incitent les chercheurs à mener des études supplémentaires pour évaluer son réel niveau de toxicité. En effet, les propriétés toxicologiques des produits chimiques contenus dans ces combinaisons sont encore inconnues.
Les études scientifiques ont-elles été menées en toute indépendance ?
Bien qu’un rapport de l’Office de prévention du tabagisme ait annoncé que 82 % des études publiées étaient indépendantes, un doute quant à leur neutralité subsiste. En effet, plusieurs personnes soupçonnent un conflit d’intérêts entre les groupes pharmaceutiques et les auteurs de ces recherches.
Il y a peu, un article dénonçait la proximité entre l’auteur d’une revue sur les pastilles antitabac et le laboratoire Pfizer qui fabrique lesdites pastilles. En somme, les déclarations d’intérêts se basent uniquement sur la bonne foi des différents auteurs de publications.
Le site 2-balance.com, qui s’intéresse aux études scientifiques sur la vape, a compilé différents travaux qui mettent en lumière la cigarette électronique face au sevrage tabagique, face au cancer, le vapotage pour les femmes enceintes. Que des faits scientifiques et uniquement des faits, 2-balance.com a le mérite de combattre les fake news sur le vapotage.