Le parlement suédois a adopté récemment un projet de loi initié par le gouvernement. Cependant, il a rejeté la partie consacrée à l’interdiction des e-liquides aromatisés. Cette décision vient contenter notamment les vapoteurs qui étaient restreints dans leur consommation. Voici ce qu’il convient de savoir sur le rejet de cette mesure prononcé par le parlement suédois.
Une nécessité de réduire le risque tabagique
Les législateurs suédois ont donné leur avis relatif à l’interdiction des arômes e-liquides. Avec 177 votes, il y a eu 126 oppositions et 46 abstentions. Ainsi, cette mesure est rejetée. En effet, les parlementaires ont suivi les recommandations récentes de la commission des affaires sociales. Elle leur suggérait d’approuver la grande majorité du projet de loi, mais de rejeter celle portant sur l’interdiction des arômes. Selon l’un des membres conservateurs de cette commission, il s’agit d’une mesure tout à fait logique.
Il estime que le gouvernement doit travailler à réduire les risques liés au tabac. Limiter les arômes dans un produit alternatif qui permet de réduire les fumeurs est donc une mauvaise décision. Elle n’aide en rien à réduire le risque tabagique. Quant au parlementaire Karl-Åke Johansson NNA Suède, il parle d’« un changement dans la politique antitabac suédoise ». La Suède est un pays d’Europe qui a peu de fumeurs à l’heure actuelle grâce à l’utilisation traditionnelle du SNUS. Il s’agit du tabac oral pasteurisé qui n’a aucun effet mesurable sur la santé. En rejetant cette mesure, la Suède compte donner la chance à ses habitants de rester loin du tabac.
Les implications du rejet de l’interdiction des arômes dans les e-liquides en Suède
Cette décision des parlements suédois vient confirmer l’efficacité du SNUS. Elle s’oppose à la volonté de l’Union Européenne et de l’OMS d’interdire les « cigarettes électroniques ». Ce pays compte le taux de cancer le plus bas lié au tabagisme chez les hommes. Les consommateurs des produits du vapotage se sentent davantage protégés dans le pays. Cette mesure d’interdiction des arômes dans e-liquides, entraînerait-elle la légalisation du vapotage ? Cela est encore moins sûr. En effet, de futures négociations sont prévues pour le 1 janvier 2023 et le 1 janvier 2023. Qu’adviendra-t-il des vapoteurs à l’issue des discussions ? Aujourd’hui, des pays comme le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, la Norvège ont aussi démontré que le vapotage réduit les risques du tabagisme.
La Commission Européenne n’a pas voulu considérer ces différents résultats des scientifiques. Par ailleurs, 7 pays européens ont adopté l’interdiction des arômes dans les e-liquides. D’autres pays comme l’Estonie, la Finlande, le Danemark, l’Ukraine, la Hongrie veulent s’inscrire sur cette liste. Toutefois, aucun pays européen n’a interdit à ce jour de façon formelle tous les produits de vapotage. Il faut encore du temps pour parler d’une décision finale en ce qui concerne la vape.
Le parlement suédois a rejeté l’interdiction des arômes dans les e-liquides. Cependant, la cigarette électronique, espoir des personnes qui souhaitent arrêter de fumer, va peut-être bientôt être retirée du marché. Qu’en sera-t-il alors de ces dernières ? Vont-elles se remettre à consommer du tabac ? Un réel problème de santé publique se pose. Les gouvernants à divers niveaux ont donc intérêt à y penser pour le bien de leurs citoyens.